Deuxième rencontre | Paranoïa Hysteria

Le danger est une drogue, la drogue est un jeu, le jeu est un danger.

J'suis montée sur Paranoïa Hysteria. En fait, j'suis montée sur le... le montoir. Elle bougeait en tous sens, alors j'ai sauté sur son dos, elle est partie en furie et j'ai à peine eu le temps de tourner qu'elle envoyait valser son popotin en l'air, partant pleine balle. Alors j'me suis mise de toutes forces en arrière, j'ai tiré de tous les côtés, je lui ai arraché de la crinière... Puis voilà qu'elle s'est vite calmée en arrivant sur les chemins. Dès lors, j'ai pu observer une vraie peureuse. Elle sursautait à chaque buisson avec des couleurs trop vives !

Bref, j'suis juchée sur la vache. Elle fait souvent quelques écarts et je manque souvent de tomber. Donc je m'accroche au pommeau de la selle (pratique !) et j'attends. D'ailleurs, pour m'occuper, j'observe. C'est vrai que c'est joli ici. C'est pas naze comme je le pensais. En fait, ça fait du bien, j'évacue mon stress, mes problèmes... Même si je suis un peu (beaucoup) coupée du monde. Il n'y a pas tant de réseau que ça ici.
La tâchée décide soudain de partir plein gaz. Je tourne vite-fait et nous arrivons sur une plage. Ouais ! De l'eau ! La mer ! Que c'est magnifique ! Encore plus magnifique que Brad Pitt, Johnny Depp, Vanessa Paradis, Angelina Jolie, Marion Cotillard etc... (et attention, je n'ai d'yeux que pour Bard Pitt et Johnny Depp hein, pas pour les trois filles.) C'est trop beau, alors je lâche tout et fait comme dans Titanic, en gros je me fais des ailes avec mes bras. Mais j'suis pas prête de décoller, car je dois vite m'accrocher : Paranoïa accélère de plus en plus, j'entends de plus en plus le son de ses pattes fouler le sable. Je m'accroche, tiens les rênes fermement mais je profite, car au final c'est bien. Puis, je la fais tourner très vite à droite et tente de la ralentir, toujours en tirant de tous les côtés. Elle lâche une "ruade" et ralentis. Je l'amène vers l'eau et elle s'arrête brusquement. La vache baise la tête, elle ronfle, puis se jette à l'eau dans un gros saut. Puis elle chercher à avancer vite vers le large, mais je la fais tourner et la laisse repartir vite au bord de l'eau. Idyllique, paradisiaque non ?
Bah ça ne dure pas. Elle s'arrête net d'un coup et je passe par-dessus bord. Puis elle me passe à toute vitesse à côté. J'me relève et cours à toutes jambes derrière elle... Peine perdue, elle va à fond et rendre à l'élevage... Cool cette balade ! Youpi ! J'ai du sable mouillé de partout ! Je soupire et me met à marcher, vu qu'elle ne risque pas de ce perdre celle-là !