J'arrive au rond de longe avec une nouille frétillante. Cette nouille, c'est Conquistador. Il observe d'ailleurs les environs et me dépasse parfois, mais je le remet à sa place. Et il avance vite, un peu trop à mon goût. On rentre dans le rond de longe et je détache donc son licol, le laissant par terre hors du rond. Je me place au centre du rond de longe et observe mon loulou découvrir un peu le rond. L'isabelle batifole dans le rond de longe et marche la tête base en soufflant sur le sol. Au bout d'un moment, il vient vers moi. Je m'approche de lui et caresse son chanfrein et commence à toucher ses membres. Monsieur s'agite et tremble.

"Non, non, mon loulou. Tu restes tranquille."

J'attrape son antérieur gauche et le tire vers l'avant. Le Hunter Irlandais est raide et résiste. Je lui redonne son antérieur et recommence, cette fois avec un meilleur résultat. Conquistador tremble et gratte le sable de son antérieur que je lui ai rendu. Je le félicite et recommence sur le même antérieur, pour qu'il enregistre bien. Même travail de l'autre côté. Et enfin les antérieurs faits, mon loulou se couche et se roule. Instinctivement, je m'écarte et attends qu'il se relève. Une fois qu'ils est relever, je me place vers sa hanche, du côté gauche et tapote son postérieur droit, l'attrapant et le lâchant. Conquistador ne comprends pas et me regarde, dubitatif. Je soupire et attrape son postérieur droit, le tirant vers moi. L'isabelle est raide et reprend son postérieur. Je recommence et cette fois ci, il se détend. Pareil que pour les antérieurs mais croisé, même travail. Et mon doudou est étirer au niveau des membres. Maintenant, le plus dangereux. J'attrape la queue de Conquistador et me place derrière lui, en position de ski.Petit à petit, je me penche en arrière. Bon, ça ne manque pas, l'entier envoie un coup de postérieurs et je lâche, tombant dans le sable. Bon, c'est sûr, c'est la première fois. Je le refais et cette fois ci, mon loulou reste calme. Le Hunter Irlandais baisse sa tête et cela doit bien l'étirer. J'arrive au niveau de sa tête et le caresse. D'ailleurs, le nouvelle exercice est a niveau de la tête. Conquistador tremble beaucoup et part d'un seul coup. Je me tape le front et me lance à sa poursuite, l'appelant vers moi. Finalement, le clone de Jappelloup revient vers moi. Je me place à sa gauche, attrape sa tête et positionne le bout de son nez le plus proche de son passage de sangle, gardant son chanfrein parallèle à moi. Deux fois de chaque côtés et j'ai fini pour la tête. Je félicite bien mon loulou et le laisse se détendre un peu après ces flexions. Après cinq minutes de détente pour lui, je le rappelle à l'ordre et m'accroupis devant lui, évitant ses câlins pour me pousser. J'effectue une pression sur sa nuque et le force à baisser sa tête. Et ça trois ou quatre fois de suite avec un petit passage récompense entre chaque étirement. C'est bon pour lui.

"Bon, mon beau, tu vas te détendre un peu, je reviens."

Je sors du rond de longe et part.

Quelques minutes après, je suis de retour, Conquistador galopant à fond dans le rond de longe. Les objets que j'ai apportés sont une feuille d’aluminium, un sac plastique, une chenille (l'instrument), des maracas et un stick. A la vue de tout se bazar, l'étalon s'approche de la barrière et renifle le tout que j'ai laissé sous la barrière. Je souris et entre dans le rond de longe. D'abord, je met le licol à mon chou. Celui-ci semble un peu mécontent, mais sa évitera le fait qu'il ait peur et qu'il parte je ne sais où, en étant irrécupérable. Je tiens donc la longe en son bout, attrape le stick et l'agite sur les côtés de mon loulou. Celui-ci fait des écarts et semble avoir un peu peur, mais s'habitue au fur et à mesure, je lui parle aussi, lui chuchotes des mots pour le rassurer comme : "Tout va bien", "Là, ça va", "Ne t'inquiète pas". Puis, je le passe sous le ventre et au dessus de mon choupinet, qui est curieux et essaye d'attraper le stick. Mais il semble zen avec le stick, un bon point. Je commence donc à claquer le stick, aucune réaction. Très bien. Je prends donc le sac plastique et le frotte entre mes mains. Intrigué par le bruit, Conquistador s'approche et recule d'un saut de mouton. Il continue avec cette approche bizarre, et je lui murmure des mots rassurants. Après cinq minutes, mon chou attrape le sac entre ses dents et l'agite. Bon, ça ne doit pas lui faire peur. Je repose donc le sac plastique et attrape la feuille d'aluminium et fait pareil que pour le sac plastique. Bien sûr, ça a le même effet que pour le sac plastique. Bon, c'est très bien, Conquistador n'a pas peur après dix minutes à approcher la feuille d'alu. Je repose donc la feuille d'alu et attrape la chenille, dont je joue un peu pour voir la réaction de mon étalon. Celui-ci pointe ses oreilles en avant, s'approche, bondit sur les côtés et recule. Je le rassure et au final, il s'approche et met son nez sur l'instrument. Bon, un très bon résultat ! Les maracas maintenant ! Je les prends et les secoues, dans ma main droite. Le Hunter Irlandais s'approche des maracas et touche l'objet. Il recule brusquement et me fait lâcher les maracas. Je me baisse et ramasse les maracas. Conquistador reste distant et s'approche peu à peu, et finit par hennir, content. Je souris et pose les maracas, puis détache mon chou qui part en fusées. de mon côté, je repart, à la recherche d'un ballon bleu.

Le ballon bleu est là ! Je le pose dans le rond de longe et m'écarte. L'étalon pointe ses oreilles en avant et souffle sur le ballon, puis le pousse. Surpris par le bruit, il recule et part en ruades.

"Hé, doucement, c'est qu'un ballon !"

L'isabelle m'observe attraper le ballon et le faire rebondir sur le sol. Bientôt, l'étalon fonce sur moi et percute le ballon, avec lequel il joue et me rapporte. Je lance le ballon et Conquistador part à fond à sa suite, le percutant et me l'envoyant un peu fort. Juste sur mon antre jambe. J'ai très mal et soupire. Bon, je vais rentrer cassé, moi. Je joue avec mon loulou au ballon dix minutes encore, puis reprends tous ses objets et vais les rangés. Pendant ce temps, le Hunter Irlandais longe la barrière comme un fou, galopant à fond et lâchant quelques ruades. Je reviens, le calme et lui passe le licol. Conquistador est agiter et bondit à mes côtés presque tout le temps. Jele ramène donc à l'écurie.