Aujourd'hui je suis venue rendre une "petite" visite à Bloody que j'avais décide de laisser dehors, car au moins il pouvait se défouler comme il le voulait et ne serrait pas confiné dans son box, bien qu'il préfère ce dernier. Au moins je n'aurais pas à l’approcher de trop prés et c'était tant mieux, autant pour lui que pour ma propre sécurité. Je n'avais jamais vue un cheval avec autant de hargne envers l'Homme ainsi que ses congénères et pour la première fois je me rendis compte que j'avais peur d'un cheval.

Enfin bon, on m'avais confié ce cheval pour ce mois d'avril et je vais tout de même tenté de faire quelque chose pour lui malgré la peur de l'étalon fou furieux. J'arrivais au paddock où j'avais réussi à le mettre la veille par je ne sais quel miracle. Et je m'appuyais contre la barrière pour l'observer.

Bloody caracolait à l'autre bout du paddock mais dès qu'il me vit il secoua sa crinière pleine de nœuds fit un saut de mouton et chargeait droit sur moi. Je m'éloignais de la barrière en tout cas suffisamment loin pour rester hors de porter des morsures. Et croisais les bras sur ma poitrine et attendit.

L'étalon palomino plaqua les oreilles et me lançait des regards furibonds. Je respirais calmement malgré la peur que m'inspirait ce cheval. Mais je ne devait surtout pas lui montrer sinon il en profiterait et ce serrait terminer pour moi, il en profiterait et je ne pourrait plus jamais rien faire.

Bloody tapait du pieds et hennissait puissamment pour me mettre au défit d'approcher encore un peu plus de lui. Mais je restais calme et impassible à ma place, hors de portée de ses dents mortels. Je sentais a quel point il était furieux contre nous et je ne savais pas comment faire pour l’apaiser et lui faire comprendre que tous les Hommes ne sont pas aussi mauvais que ceux qu'il a connus jusqu'à présent. Puis, frappé par un éclaire de lucidité soudaine, je sus ce que je devais faire : la technique du lien. Mais comment réussir à faire quoi que ce soit avec un cheval aussi dangereux?

Tout en réfléchissant, je remarquais que Bloody semblait se désintéressé de moi il lança un dernier regard furibond lança un hennissement puissant pour me faire comprendre de ne plus approcher de son paddock. Se cabra tout en fessant demi tour et partie en cabriole tout le long de la barrière.

Je partie et mis au point un "plan d'attaque spécial Bloddy". Dans un premier temps qu'il "accepte" ma présence, ce qui est très loin d'être gagné. Ensuite tenté une technique du consentement dans le paddock. Il serrait trop dangereux et compliqué de le conduire dans le rond de longe, et de toute façon je me ferrais tué à peine rentrée dedans. Quoi que dans le paddock c'est à peu prés ça également mais au moins c'est beaucoup plus grand que le rond de longe. Et dans un troisième temps, ben lui faire accepter le licol et tout ce qui s'en suit. Mais pour arriver jusque là y'en aurait pour des plombes. Mais bon, je n'ai pas le choix. Et je savais très bien que je ne poserais pas mes fesses sur son dos d'ici la fin du mois, c'était d'hors et déjà impensable.

J'ai trouvé ton résumé très réaliste notamment parce que tu as peur de lui et que tu décris bien son attitude agressive envers l'Homme mais sans exagéré pour en fait un "gros-méchant-pas-beau-qui-veut-gouverner-le-monde". A part quand tu parles de ses "dents mortels" ou "je me ferrais tué "(avec des fautes en plus ^^'). C'est pas un tigre ! x)
Le seul énorme bémol c'est l’orthographe : il y a beaucoup beaucoup de fautes et les plus fréquences sont "ce serrait terminer" au lieu de "ce serait terminé" ou encore des accords comme "taper du pieds" ou "je devait".
A part ça c'était un bon résumé quand même. C'est bien d'y aller progressivement avec lui même si c'est dommage que tu n'ai eut absolument aucune interaction avec lui.

Santé +3

Points Cavalier +4

Ma petite visite journalière à Bloody commençait à devenir une habitude depuis que je l’avais sous ma responsabilité et pourtant cet étalon était de loin le plus difficile que j’ai eu. Avoir un mustang fou furieux n’était pas chose facile. De plus impossible de l’approcher si je devais lui faire des soins. Et pourtant, j’allais le voir tous les jours au paddock pour qu’il sache que je ne l’abandonnais pas.

Je fus contente de constater qu’au moins il mangeait, par à-coup certes, mais il mangeait l’herbe du paddock. Ce qui dans le fond était une bonne chose. En m’accoudant à la barrière, je l’observais de loin. Bien entendue il m’avait entendue arrivée. Il s’arrêtait et me regardait en lançant des éclairs. Toujours aussi fou furieux ce cheval. Mais dans le fond il semblait me reconnaitre mais je ne savais toujours pas où aller avec lui. Pour la première fois je me sentais perdue avec un tel cheval si imprévisible.

Le bel étalon fit plusieurs cabrioles à l’autre bout du paddock et d’un coup chargea comme une furie dans ma direction. Je reculais de plusieurs pas pour éviter de me faire mordre et restait à bonne distance de la barrière. Il me reconnaissait certes, mais de là à le caresser et le bichonner ce n’était pas encore gagné, loin de là.

« Qu’est-ce que je vais pouvoir faire de toi hein ?? Ta peur est trop profondément ancrée pour pouvoir refaire confiance à l’Homme. Mais sache que je ne t’abandonnerais pas. Non je ne peux pas. Tu as besoin de moi. Tu as besoins de tes copains. Sache que jamais je ne te ferais de mal. J’en suis incapable. Tu n’auras plus jamais à faire du rodéo, mais des ballades, du dressage, du saut d’obstacle, enfin bref plein de belle chose avec le cavalier avec qui tu noueras une relation et une complicité. Tous les Hommes ne sont pas aussi mauvais que ceux que tu as rencontrés, tu peux me croire. Et ce n’est pas en déferlant ta colère et ta mauvaise humeur en défiant tout le monde que tu vas y arriver. Sur ce, bonne journée. »

Je lui avais parlée d’une voix calme et posé. Et suite à mes paroles je tournais les talons et partie. Je sentais que Bloody me regardait, ses yeux toujours aussi furieux mais je sentais aussi que son regard avait légèrement changé, il était assez étonné qu’on puisse lui parler calmement, lui qui avait toujours connu les hurlements dans ses oreilles délicates. On verra demain, car demain est un autre jour.

J'adore ! Petit résumé mais j'ai vraiment adhéré. Il est fluide et j'admire la détermination de Kimy ainsi que son envie d'aider Bloody avec toute la patience et la douceur du monde. Le fait que tu y aille si petit à petit rend ton histoire vraiment réaliste. Bravo !

Moral +3
Confiance +5
Santé +3

Points Cavalier +7

Aujourd'hui je suis allée voir à plusieurs reprises Bloody, trois petites séances d’une petite demi-heure trois quart d’heure. L’étalon était toujours fou furieux mais moins qu’au début, en fait j’ai l’impression qu’il s’est beaucoup calmé, même si « beaucoup » est un grand mot pour un étalon aussi dangereux que Bloody. J’avais toujours aussi peur que lui et dès qu’il me voyait il chargeait vers la barrière, les oreilles plaquées contre sa nuque, les yeux révulsés de fureurs les dents en avant, en me défiant d’approcher un peu plus pour qu’il puisse me mordre. Mais comme je m’attendais à chaque fois à cet accueil, j’avais prévu un tabouret et un livre. Bien que je ne lisais que d’un œil pour pouvoir observer à loisir le sublime mustang qui avait bien besoin d’un coup de brosse.

Plus je prenais de temps avec lui et moins je le sentais furieux même si en apparence il l’était toujours. Cela fessait maintenant deux bonnes semaines qu’il était au paddock et je le sentais quand même plus détendu que dans son box. Mais la question que je me demande encore c’est comment réussir à l’apprivoiser, j’avais l’impression que ce cheval n’était pas plus fait pour être dressé que pour être remis en liberté. C’était bien la première fois que je pensais ça d’un cheval et ça me désolé… Je secouais la tête, comment penser ça d’une si belle bête ? « Kimy calme toi et respire, tu peux le sauver, tu peux tenter quelque chose pour lui et tu lui a promis de tenter l’impossible. » Il était tellement en colère contre nous, mais je devais bien tenter quelques choses et la technique du lien était la seule possibilité pour espérer avoir un quelconque résultat.

Je partie chercher une longe dans la remise et revint au paddock. Je devais le repousser dans ses retrancher, bien que je suis sûr et certaines qu’il était encore un peu tôt, mais il m’a suffisamment vue à l’extérieur du paddock pour me reconnaitre.

Je pénétrais donc dans le paddock, Bloody caracolait à l’autre bout. J’avançais de quelques pas pour pouvoir m’échapper en sautant la barrière s’il y avait un problème. Bloody se figea en me voyant non pas de l’autre côté de la barrière mais du même côté que lui. Il pointa ses oreilles vers moi, me lança un regard furibond, j’avais toujours aussi peur de lui mais je restais calme et ne lui montra pas mes sentiments.

Bloody tapa du pied, encensa, plaqua les oreilles, gratta de l’antérieur, secoua la queue et la tête et chargea droit sur moi. Comme je m’y attendais je fis un énorme bon de côté et gueula

« STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOP, J’EN AI MARRE DE TON CARACTERE JE SUIS LA POUR T’AIDER PAS POUR AUTRE CHOSE »


Bloody me regardais complétement scotché et secoua sa belle tête palomino. Je le regardais furieuse et partie en direction de la barrière, passa par-dessus et m’éloigna sans plus un seul regarde sur lui.

Ouah et ben ! Ce cheval change tes résumés je trouve x) Mais c'est bien ! Et le coup de gueule magistral !

Confiance +5
Moral +4
Santé +3

Pts cavaliers +5

Aujourd'hui, encore et toujours, je suis allée voir à plusieurs reprises Bloody, mon dernier coup de gueule avait étrangement bien fonctionné. Certes il me détestait toujours autant, mais il était beaucoup moins agressif envers moi.

A chacune de mes visites j’étais du côté de la barrière où Bloody était. Il avait arrêté de m’agresser comme un fou furieux, mais de là à ce qu’il me laisse l’approcher ne serrait ce que pour poser ma main sur son encolure fallait pas rêver non plus. Je restais adossée à la barrière et je l’observerais tranquillement à chaque fois une vingtaine voir une trentaine de minutes tout au plus à chaque fois. A chaque fois que j’étais là, Bloody était tendue, il caracolait à l’autre bout du paddock, s’arrêtait pour m’observer un moment puis recommençait son cirque.

Étrangement la dernière séance il caracolait plus proche de moi, était-ce sa façon de me dire qu’il en avait marre de me voir ou au contraire qu’il était en train de se calmer et que sa fureur envers nous était moins forte et que sa curiosité l’emportait sur sa peur ??

Tels était ma question en cette fin de journée. Je n’ai plus rien tentée depuis ma séance quelques peu catastrophique d’il y a quelques jours. J’avais encore assez peur de ce cheval pour ne pas pousser le bouchon trop loin. Une frayeur à la fois et cela était tant mieux. Je voyais bien dans le regard de Bloody qu’il était intéressé par ce que je fessais ou par moi tout court, je sais pas.

J'aime bien le fait que tu dises que tu vas le voir un peu tout les jours, ça donne plus de réalisme à ton résumé.

Confiance +5
Moral +3
Santé +2

Pts cavaliers +4