Fabrice arriva devant la porte de la carrière, avec Clovis. Il ouvrit la porte et laissa son petit protégé entrer. Le jeune homme, tout content d'enfin pouvoir passé au "défi", se dépêcha de refermer la porte et se diriger vers l'entier. Il ré-sangla d'un trou et monta en selle. Les étriers étaient un peu courts, mais à la taille idéale pour le CSO, enfin, à la taille CSO du brun. Il prit les reines en mains et pressa ses jambes contre les flancs du cheval. Le gros nounours parti dans un pas assez rapide, enfin, un autre que celui d'une grand-mère. Fabrice prit le temps d'observer les sauts qu'il avait installé un peu avant de venir voir Clovis. En place, il y avait un petit croisillon, monté sur des cubes et une barre à peine surélevée par deux cubes couchés.
Le jeune homme fit passer le cheval au trot, après une bonne dizaine de minutes au pas. Le trot de l'étalon était plutôt lent et le brun était très désorienter pour trotter sur le bon pieds. Toutefois, il fini par s’adapter. Fabrice fit passer un couloir de barres, et quelques barres au sol à son gros nounours. Puis, il dirigea son cheval sur la barre à peine surélevée. Clovis commença à fouettait l'air de sa queue et s'arrêta net devant la barre. Le jeune homme eut un soupir.
"- T'es même pas capable de sauter ça ? Attends, mais tu l'enjambes ça ! C'est minuscule ! A même pas vingt centimètres du sol ! Franchement.."
Comme pour se manifester, Clovis souffla bruyamment. Le brun le remit au trot et revint sauter la petit barre. Mais non, l'entier refusait obstinément de la sauter. Puisque c'est comme ça ! Il va pas me casser les pieds hein ! Fabrice descendis de selle et fit faire demi-tour à son petit protéger. Finalement, cela s'avérait plus compliqué qu'il n'y paressait. Toutefois, le jeune homme tenait bon. Il ramena l'entier au trot, lui à côté sur l'obstacle. Un peu avant l'obstacle, Fabrice lâcha l'entier et avança plus vite, pour sauter avant Clovis. Le gros nounours, voyant son cavalier aller là-bas, "sauta" à peine la barre. Une joie immense remplit le jeune homme. Il couru jusqu'à l'entier et lui attrapa l'encolure. Enfin ! Pensa le brun. Au moins, il y en avait un de fait. Profitant de ce qu'il était à pieds, Fabrice mit les cubes de la barre verticale debout. Il revint vers Clovis et remonta en selle.
"- Tu sautes hein ! Ne fais pas un refus, sinon, pas de friandise !"
Le cheval, pour protester, tapa un postérieur contre le sable. Le jeune homme eut un petit rire et remit son petit protéger au trot, mais à l'autre main. A l'abord de l'obstacle, Clovis s'arrêta et recula, soufflant bruyamment. Fermement, Fabrice dit :
"- Non ! Tu sautes !"
Le jeune homme fit demi-tour et revint sauter la barre. Pour éviter un refus, il garda ses jambes fermées contre les flancs de l'entier et se mit en équilibre, en gardant les reines très au contact. Obligé, puis, comprenant qu'il devait passé, le gros nounours sauta l'obstacle, tout petit.
"- Oui ! c'est bien ! ce sera tout, même si on a pas sauter le croisillon."
Fabrice descendis, remonta ses étriers et dessangla d'un trou. Il ramena l'entier vers le box. |