Bonjour! Je m'appelle Laure mais mes amis me surnomment Laurette. Je suis né(e) à Sydney le 07/07/1998 et de ce fait j'ai donc 15 ans. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuelle. Je suis un personne timide, patiente, généreuse, impulsive; mais aussi jalouse, délicate, attentionnée, passionnée.

Je n'ai pas eu une vie très simple, mais je vais tenter de vous la résumer; Quand j'étais petite, mon père buvait beaucoup, tout les soirs j'entendais les disputes de mes parents, autant vous dire que j'étais très renfermée sur moi même. Je ne parlais pas beaucoup, j'étais très discrète, et mon seul moyen de m'évader, c'était mon cours de poney le samedi. C'est à partir de là, que j'ai commencé à vouloir aller au centre équestre un peu plus souvent. Lorsque j'ai atteins l'âge de onze ans, j'y passais la plupart de mon temps, ainsi, j'évitais les conflits familiaux habituels. Ce qui devait arriver arriva, mes parents prirent la décision de divorcer. Encore jeune, je ne comprenais pas très bien, mais lorsque ma mère m'annonça que je devais arrêter l'équitation car nous partions vivre loin, ce fut sans aucun doute la plus grande déception de mon enfance.

Après un an sans cheval, et sans voir mon père, je sombrais dans la dépression, je souffrais d'anorexie mentale. Ma mère, très inquiète, m'amena voir un psy. Rapidement, je cherchais à fuir, par peur d'affronter la réalité. C'est à ce moment là que je rencontrais Goliath, un sublime poney New-forest dont la propriétaire n'avait plus le temps de s'occuper. Elle m'autorisa à le monter pour une durée indéterminé, à mon plus grand bonheur. Il fut ma meilleure thérapie, je repris goût à la vie grâce à lui. Je le montais tout les jours, je lui avais appris à sauter, à faire du dressage, à partir seul en balade... Nous avions une grande confiance l'un en l'autre, et nous étions très complice. Après plus de deux ans à ses côtés, j'appris qu'il devait partir pour commencer les concours, malgré ma tristesse, j'étais tout de même réjouis de savoir qu'il allait avoir la chance de concourir, grâce à moi!

J'avais 14 ans, et c'est à l'instant ou le van qui emmener Goliath loin de moi s'éloigna que je pris une grande décision; celle de dire à ma mère que le cheval n'était pas qu'un simple loisir, mais une passion, un moyen de me sentir bien, de m'exprimer. L'équitation m'était devenue indispensable, une raison de vivre, une raison de continuer à croire en mes rêves. Pour la première fois de ma vie, j'avais dis ce que je ressentais, ce que j'éprouvais. J'avais tellement gardé de secret en moi, que de dire ne serait-ce qu'une fois ce que je pensais me fis énormément de bien. C'est ainsi que ma mère me dit découvrir cette endroit.